Base informative de référence, en France, sur la spiruline et l'univers des microalgues.
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La spiruline, un aliment anti-âge pour mieux vieillir ?

Le phénomène de vieillissement correspond aux attaques que subit l'organisme par des radicaux libres ainsi qu'à l'affaiblissement des capacités de renouvellement des cellules. L'état de santé dans lequel se trouvent généralement les seniors du troisième âge leur permet de rester actif ne serait-ce qu'au titre de consommateurs de loisirs et de culture. Le quatrième âge est celui de la vieillesse proprement dite, au cours de laquelle se produit ce que les sociologues appelle la déprise [1], soit le moment de la dépendance qui nécessite la mise en place de dispositifs d'aides. La spiruline, le compagnon idéal pour de la longévité et retarder les signes de l'âge ?

Aujourd'hui, les personnes âgées décèdent majoritairement de maladies non transmissibles (maladies cardiovasculaires, cancer, diabète, etc.) si bien que comprendre les mécanismes du vieillissement et de la longévité est un enjeu central pour la recherche (cf Projet transversal "vieillissement" de l'Institut Pasteur).

Nous savons déjà que l'hygiène de vie, la pratique sportive et surtout l'alimentation ont un impact direct sur la qualité de notre façon de vieillir.

À l'heure où l'on parle de plus de 50% de la population susceptible de développer une DMLA (Dégénérescence maculaire liée à l'âge) et que les phénomènes dégénératifs font rage, il est logique que les adeptes du naturel recherchent des solutions permettant de préserver l'intégrité et le fonctionnement normal de l'organisme le plus longtemps possible. Le maintien des cellules en bonne santé et leurs fonctions est un sujet central de toute hygiène de vie saine.

La richesse nutritionnelle de la spiruline est précieuse pour nous aider à faire face aux vastes problèmes liés à l'âge.

spiruline et vieillissement

Les toxiques environnementaux accélèrent le vieillissement

Il existe des facteurs qui participent à l'accélération du vieillissement :

  • le rôle des toxiques de l'environnement et agents chimiques (intoxication, tabagisme, consommation d'alcool et de stupéfiants, etc.),
  • les déséquilibres alimentaires, les carences micro-nutritionnelles de l'alimentation actuelle,
  • les infections récurrentes liées à un système immunitaire fragilisé (virus, bactéries),
  • l'appauvrissement et la pollution des sols,
  • le ralentissement du métabolisme,
  • les déséquilibres hormonaux,
  • la sédentarité,
  • les métaux lourds,
  • etc.

Les radicaux libres dans le processus de vieillissement

La production de radicaux libres est régulée par les antioxydants, les enzymes et le système de défense immunitaire, qui a pour rôle de détruire les microbes et agents pathogènes.

L'action des radicaux libres

Une baisse de l'activité antioxydante causée par le vieillissement ainsi que les déficits en vitamines antioxydantes (A, C, E, etc.) augmentent le stress oxydatif. Dans ce contexte, les radicaux libres provoquent l'oxydation des molécules : dégradation ou destruction.

Les radicaux libres sont par exemple responsables des taches de vieillesse : l'oxydation des membranes des cellules produit des déchets qui s'accumulent et apparaissent sur la peau sous forme de taches brunes. Les radicaux libres s'attaquent également au collagène et à l'élastine responsables de la qualité et du vieillissement de la peau (rides).

La phycocyanine, la SOD, la vitamine E, ainsi que les autres pigments contenus dans la spiruline sont connus pour leurs propriétés antioxydantes qui protègent ainsi l'organisme des dégâts induits par les radicaux libres [2]. Elle stimule les défenses du corps, particulièrement sensibles avec l'âge, contre le stress oxydant.

la spiruline face au stress oxydatif

La présence, dans la spiruline, de facteurs antiradicalaires et antioxydants (qui s'opposent donc à la production et aux effets des radicaux libres) a non seulement un effet préventif anti-âge, mais également une action favorable sur la santé générale de la peau.

L'inflammation chronique liée à l'âge

L'inflammation chronique liée à l'âge dite "inflammaging" est un concept médical venant des États-Unis. Décrypté scientifiquement par le professeur Franceschi [3], il met en lumière la déficience chronique et silencieuse du système immunitaire, celle-ci responsable du vieillissement et de nombreuses pathologies liées à l'âge. Une alimentation (riche en principes actifs antioxydants) joue un rôle central pour lutter contre le stress oxydatif des cellules et réduire l'installation des états inflammatoires chroniques.

L'alimentation pour vieillir en meilleure santé

L'avancée en âge impacte l'appétit et les besoins de l'organisme évoluent, c'est pourquoi il est important de suivre des recommandations nutritionnelles pour préserver au mieux sa santé. Avec les années, une alimentation de qualité permet non seulement de lutter contre le surpoids, mais aussi prendre soin de son cœur, conserver son capital osseux, limiter les troubles digestifs, prévenir la dénutrition et la déshydratation. Par ailleurs, la consommation excessive d'aliments ultra-transformés est liée à une augmentation exponentielle du déclin cognitif chez l'adulte [8]. Couplée à une bonne hygiène de vie et à une activité physique régulière, toute alimentation respectueuse des besoins nutritionnels des aînés devient une précieuse alliée.

Le renouvellement cellulaire

L'organisme est un système complexe composé de plusieurs dizaines de milliers de milliards de cellules qui vivent, meurent et doivent être remplacées pour que leur activité perdure. Le renouvellement cellulaire est le processus par lequel les cellules souches adultes sont libérées, puis se multiplient en se divisant, puis se spécialisent par différenciation pour combler les besoins de l'organisme à un endroit précis.

Pour cela, l'organisme dispose d'une réserve de cellules souches prêtes à l'emploi et de cellules indifférenciées qui sont utilisées lorsque le sang, l'immunité, ou n'importe quel organe a besoin d'être réparé ou renouvelé.

Un bon renouvellement cellulaire, c'est un équilibre entre le besoin (les cellules à remplacer) et l'apport (les cellules produites). Augmenter l'apport de cellules « neuves » ne résout en rien la cause de leur manque. En effet, le vieillissement cellulaire de l'organisme survient lorsque le corps ne parvient plus à les renouveler suffisamment vite en contrepartie. Si l'on en arrive à devoir stimuler la régénération cellulaire, c'est que nous devons également limiter les causes du phénomène dégénératif.

Comment maintenir ce processus ?

Par la nécessité du sentiment de contrôle. Parmi les personnes âgées, celles qui estiment avoir un grand contrôle sur leur santé notamment par l'exercice physique et l'adoption d'un régime alimentaire sain sont, selon les données d'épidémiologie sociale, en meilleure forme et ont moins de limitations fonctionnelles. L'inverse provoque des réactions physiologiques particulières comme l'absence de rejet des tumeurs et la suppression des réponses immunitaires.

Par des mesures d'hygiène de vie et l'usage d'ingrédients naturels. En évitant de gâcher et épuiser inutilement son capital cellulaire dont la capacité de division est limitée à 70 fois (phénomène de sénescence ou mort cellulaire programmée). En aidant le corps à gérer correctement ce processus, nous optimisons l'usage de nos cellules. On y participe par exemple, en assurant nos apports nutritionnels quotidiens en vitamines (A, B12, D), en acide folique (B9), en fer, en calcium, en magnésium, en zinc, etc.

Des expériences scientifiques publiées montrent que malgré un environnement hautement défavorable, la consommation de spiruline impacte les capacités naturelles des cellules à se diviser. Son action bénéfique dans le maintien de la bonne synthèse de l'ADN de cellules contraintes dans des milieux de culture propices à la dégénérescence est également étudiée [4].

Les actifs anti-âge de la spiruline

La spiruline apporte des nutriments indispensables et complets (en fer particulièrement) qui ont un impact direct sur la santé.

Elle contient la plus grande source d'antioxydants pour un très petit volume : vitamine A, vitamines du groupe B, vitamine E... Son action antioxydante [5] aide la régénération des cellules.

La spiruline contient également les anti-radicalaires les plus puissants : superoxyde dismutase (SOD, enzyme puissante capable d'inactiver les anions superoxydes, très nocifs), flavonoïdes, bêta-carotène, phycocyanine, etc. qui luttent très efficacement contre les métaux lourds, les toxines et freinent activement le vieillissement.

Aussi, la spiruline est particulièrement riche en bêta-carotène : les caroténoïdes préviennent le dessèchement cutané (contre les effets induits par les UV solaires), diminuent la sensibilité de la peau et repoussent l'apparition de l'érythème solaire (le coup de soleil).
Cette action protectrice soutien la peau contre l'attaque des radicaux libres générés par l'exposition solaire et prévient par extension le photo-vieillissement [6].

Enfin, la spiruline contient des oligo-éléments réputés les plus actifs pour lutter contre le vieillissement cellulaire : sélénium, manganèse, cuivre et zinc.

De meilleures défenses immunitaires pour les seniors

Du troisième au quatrième âge, il n'y a que quelques grammes de spiruline pour soutenir la santé.
La spiruline renforce en effet les défenses naturelles : les personnes âgées sont ainsi mieux armées face aux rhumes et grippes qui, chaque année, touchent une grande part de la population senior.

La population des 60 ans et plus représente 90% des décès et 60% des hospitalisations dus à la grippe saisonnière.

Mieux s'alimenter et se supplémenter peut avoir un rôle bénéfique sur la mobilité des personnes qui l'ont partiellement perdue suite à des douleurs aiguës ou en matière de douleurs arthritiques et rhumatismales.

La spiruline est également intéressante en cas d'hypertension, pour les carences en fer, pour le taux de cholestérol et pour contrer les méfaits de l'ostéoporose. Une supplémentation nutritionnelle est d'une aide précieuse pour lutter contre la décalcification osseuse liée à l'âge (la spiruline a des teneurs en phosphore, en magnésium et en calcium comparables - et dans certains cas supérieures - à celles du lait animal).

Face à l'environnement (physique et mental) dans lequel l'être humain «moderne» évolue et face à la dégradation des apports nutritionnels des aliments consommés, les microalgues doivent jouer un rôle central dans l'avenir de l'humanité.
Leur consommation est naturellement utile du fait de leurs apports en phytonutriments et de leurs actions contre le stress oxydatif [7]. Il convient d'insister sur le fait que la spiruline intervient dans l'entièreté du processus de vieillissement et en particulier des muscles, des organes et de la peau.

Essayez la spiruline

Références :



Alain Casal miniature J'explore depuis près de 20 ans les publications de la littérature scientifique qui concernent la spiruline, ses composants et plus largement, les microalgues. Je m'efforce de fournir des articles sourcés et régulièrement vérifiés en fonction des nouvelles données de la recherche.
Alain Casal - Fondateur de Spiruline France.
- A propos



Commentaires :

Balestri dit :

Bonjour,
Je suis convaincue des bienfaits que peut apporter la spiruline mais j’ai lu quelques articles qui mettaient en garde les fumeurs et ex fumeurs contre les dangers du béta carotène qu’elle contient.
Je fume 4/5 cigarettes depuis 7/8 ans et auparavant dans ma jeunesse il m’est arrivé d’en fumer 15. Qu’en pensez-vous ? Puis-je prendre de la spiruline sans prendre trop de risques ?
Merci. Cordialement.
Alba Balestri

Alain - Spiruline France dit :

Balestri > Si l’on se réfère à l’étude de Touvier, M., Clavel-Chapelon, F., & Boutron-Ruault, M. C. (2006), une supplémentation en bêta-carotène ne serait pas recommandée pour les femmes fumeuses (cela augmenterait les risques de cancers liés au tabagisme). Cette étude montre également une réduction des risques de cancer pour les non-fumeuses. Il serait néanmoins intéressant de mieux distinguer le bêta-carotène de synthèse et celui issu d’aliments naturels comme la spiruline. Plus récemment (2012), l’EFSA a réalisé une méta-analyse montrant qu’il n’y avait pas d’augmentation du risque de cancer chez les gros fumeurs qui consommaient entre 6 à 15 mg de bêta-carotène par jour pendant 5 à 7 ans. Dans ce contexte, même une forte consommation régulière de spiruline (<10g/jour) durant plusieurs années ne présenterait aucun risque pour tous les types de fumeurs.

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