Les maladies cardiovasculaires sont en tête au niveau des causes de décès dans les pays occidentaux. Les facteurs de risques sont multiples en plus d'être en interaction les uns avec les autres.
Elles affectent le système circulatoire (le cœur et les vaisseaux sanguins) et regroupent des pathologies comme :
Malgré sa petite taille et son faible poids (entre 300 et 500 grammes), le cœur est un organe impressionnant au niveau de son activité.
Il bat jusqu'à 100000 fois par jour et propulse environ 6 litres de sang par minute dans l'ensemble des vaisseaux dont l'étendue est immense : 100000 kilomètres, soient deux fois et demi la circonférence de la terre. Lorsqu'il fonctionne de manière normale, le cœur approvisionne les différents tissus de l'organisme en sang et apporte aux cellules l'oxygène et les éléments nutritionnels dont elles ont besoin. L'appareil circulatoire se compose d'artères (vaisseaux sanguins) et de veines. Les artères conduisent le sang aux tissus et les veines l'acheminent au cœur qui le propulse vers les poumons avant de le renvoyer aux différents organes.
Lorsque les vaisseaux sanguins se rétrécissent, le risque de développer des maladies cardiovasculaires devient important.
L'infarctus en est un exemple. Il est causé par un manque d'approvisionnement du muscle cardiaque. Si les artères coronaires situées autour du cœur se bouchent, celui-ci ne reçoit plus de sang et ne peut donc plus pomper. L'individu meurt après quelques heures si aucune intervention n'a lieu.
Le pronostic vital dépend de l'étendue de la partie du muscle cardiaque qui n'est plus irriguée.
L'âge figure parmi les facteurs qui augmentent le risque de développer des maladies cardiovasculaires.
Avec le vieillissement, les tissus constituant les artères perdent en élasticité. Cette obsolescence normale des vaisseaux est désignée par le terme artériosclérose. Celle-ci est très souvent accompagnée de dépôts qui bouchent la paroi des grosses artères. La plus grande partie des substances présentes dans ces dépôts est le cholestérol.
Une vaste étude [1] parue dans The Lancet (analyse des données d'environ 400 000 personnes) montre qu'abaisser précocement le taux de cholestérol permettrait de réduire le risque cardiovasculaire ultérieur.
Le vieillissement normal n'est qu'un des facteurs pouvant provoquer des maladies cardiovasculaires. D'autres facteurs sont beaucoup plus dangereux. Citons encore l'excès de cholestérol, l'hypertension, le tabagisme, une mauvaise alimentation, la sédentarité, le stress et bien d'autres. Avec une mauvaise hygiène de vie, les problèmes peuvent apparaître bien avant l'âge de 65 ans. Les antécédents familiaux et personnels sont aussi à prendre en compte.
De nombreux chercheurs se sont interrogés sur les liens de cause à effet entre les comportements, les gènes, les processus liés au vieillissement et le fonctionnement (ou le dysfonctionnement) cardiaque. Les études montrent notamment qu'un pourcentage très élevé de personnes victimes d'infarctus du myocarde était clairement exposé à des facteurs de risques identifiables.
On appelle facteur de risque, un comportement ou un état qui élève les probabilités de devenir malade. Il est certain que les personnes hypertendues, les fumeurs, les diabétiques, ainsi que les grands consommateurs d'aliments riches en graisses, sont bien plus exposés que les autres. Le style de vie a un impact déterminant sur l'état cardiovasculaire et la prévention des maladies associées.
Une bonne hygiène de vie (alimentation saine, exercice physique, rythme de vie), est le moyen le plus sûr et le plus naturel prévenir les maladies cardiovasculaires. Une démarche qui demande une prise de conscience associée à des efforts qui doivent faire face aux réalités de notre société moderne qui rend la tâche hélas bien plus complexe qu'elle n'y paraît.
Il est d'abord conseillé de limiter sa consommation de viande rouge et de produits laitiers entiers, de privilégier les protéines végétales, de limiter le sucre (sodas, desserts et aliments riches en sucres ajoutés) et de réduire sa consommation de sel.
De façon certaine, la consommation de fruits, de légumes, de spiruline... (riches en fibres, vitamines et minéraux) est associée à une diminution du risque de développer des maladies cardiovasculaires.
Les antioxydants [2] et les acides gras essentiels (qui font également partie de la composition de la spiruline) contribuent à maintenir une bonne santé cardiovasculaire.
Parmi les éléments présents dans la spiruline, certains ont déjà fait leurs preuves. Ainsi, le bêta-carotène [3] et la vitamine E ont montré de l'efficacité dans le ralentissement des maladies cardiovasculaires chez les patients diabétiques. Les Oméga 3 [4] aident à prévenir l'apparition de caillots et diminuent l'hypertension.
Diverses études [5, 6, 7, 8] menées à travers le monde (plus d'une vingtaine) ont mis en valeur des effets bénéfiques de la consommation de spiruline sur le profil lipidique sanguin des candidats, avec notamment :
Si certaines de ces études peuvent être accusées de manquer de rigueur (absence pour certaines de groupe placebo), il est évident que l'alimentation a un rôle clé en matière de prévention, tout comme le fait d'intégrer des superaliments tels que la spiruline dans son régime alimentaire.
À ce titre, le chapitre "Alimentation et maladies cardiovasculaires" - page 61 à 77 - du rapport d'expertise de l'Anses publié en 2016, confirme l'étroite relation entre l'alimentation et le risque de maladies maladies cardiovasculaires.
On peut également citer une publication [9] qui confirme que les régimes riches en fruits et légumes sont associés à une diminution de marqueurs d’atteinte cardiaque infraclinique chez les adultes sans pathologie cardiovasculaire préexistante. La spiruline, très rarement contre-indiquée, est leader des top-aliments à intégrer dans sa routine alimentaire quotidienne.
Que vous ayez 80 ans et ayez déjà survécu à un infarctus du myocarde, ou que vous en ayez 18, sans manifester aucun signe de maladie cardiaque, il est important dans les deux cas de développer une stratégie d'existence permettant d'éviter, de minimiser et de vivre avec les facteurs de risques de la maladie coronaire.
Bonjour,
Tout ce que vous nous apprenez sur la Spiruline est absolument passionnant.
Avant de passer commande, pour moi, une seule chose manque … , quelle posologie au quotidien ?
Bien à vous,
Joëlle Picot