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Les effets de la spiruline sur la rhinite allergique

La rhinite allergique (ou pollinose, allergie au pollen) est une inflammation des muqueuses nasales accompagnée d'éternuements, d'écoulement de nez, d'obstruction nasale, de démangeaisons oculaires, de larmoiement, de maux de gorges, etc. Outre ces symptômes, cela entraîne en parallèle et dans la plupart des cas une fatigue sévère et un sommeil perturbé.

Contrairement au rhume classique, la rhinite allergique est une réaction chronique de l'organisme à l'intrusion (inhalation) d'un allergène (souvent les pollens et graminées). Cette maladie liée à une allergie découle d'une hypersensibilité de l'organisme à des substances généralement inoffensives et présentes dans l'environnement.

Il y a des personnes au terrain atopique, des hypersensibles pour qui, malheureusement, les rhinites allergiques sont monnaie courante. Aujourd'hui, la prévalence de la rhinite saisonnière se situe entre 25% et 30% de la population, avec une augmentation constante du nombre de cas chaque année. En comparaison, dans les années 60, elle n'affectait que 5% d'entre nous.

La rhinite allergique se caractérise par des éternuements en salves, des écoulements clairs, abondants et une obstruction nasale. - Dr Jean Philippe Maffre, pneumologue à Tours.

Chez les personnes sensibles aux pollens, la rhinite allergique va durer de quelques semaines à plusieurs mois. Pour les autres allergies, elle peut persister toute l'année.

spiruline et rhinite allergique

De plus en plus de personnes "allergiques" (au sens large)

Depuis quelques décennies, l'allergie ne cesse d'affecter un nombre croissant de personnes au point que l'OMS la considère aujourd'hui comme la 4ème pathologie la plus répandue dans le monde derrière le cancer, les maladies cardiovasculaires et le sida. 30% de la population en seraient affectés sous une forme ou sous une autre alors qu'une personne sur deux sera allergique en 2050.

À la différence des épidémies qui sont le fait d'agents infectieux et dont la durée n'excède pas quelques mois et cela quelle que soit leur virulence, l'allergie relève d'une dérégulation durable du système immunitaire qui, en l'absence d'intervention thérapeutique, évolue spontanément vers la chronicité. Non moins inquiétant, 30% des personnes avec une rhinite allergique non traitée sont susceptibles de développer un asthme dans les 10 ans à venir. L'asthme est en effet une autre manifestation fréquente de l'allergie. Aussi, 20% à 30% des personnes souffrant de rhinite vont développer des allergies alimentaires croisées. La plus fréquente est l'allergie croisée au pollen de bouleau et à la pomme.

Comment devient-on allergique ?

Afin de maintenir son équilibre intérieur, l'organisme doit gérer au mieux ses relations avec l'environnement. Il dispose pour cela d'un système immunitaire complexe qui lui permet de reconnaître les agents de la masse de tous les autres. Il élabore ainsi des stratégies pour éliminer les premiers avant même que ceux-ci puissent avoir un effet délétère sur lui, tandis qu'il tisse des relations d'échanges fructueux ou de tolérance mutuelle avec les seconds. L'allergie est une réaction anormale et/ou exagérée de l'organisme à une ou plusieurs substances de son environnement. C'est le signe d'une faillite du système immunitaire : le corps sur-réagit alors qu'il ne devrait pas et libère un type particulier de immunoglobulines (anticorps) : les IgE, qui vont enclencher la production de médiateurs chimiques responsables des troubles symptomatiques de l'allergie.

Le système immunitaire de la population s'est globalement fragilisé, il s'est déréglé avec l'excès de substances étrangères présentes dans notre quotidien. La pollution atmosphérique, les particules fines, l'alimentation industrielle, les polluants chimiques, les détergents, l'urbanisation, le manque de biodiversité, la bétonisation, la perte de diversité climatique et les pesticides en sont la cause. Les changements climatiques ont entraîné des floraisons plus précoces et plus longues, notamment chez les graminées. En 2014, l'ANSES constatait déjà que les allergies respiratoires avaient doublées en 25 ans. Selon Nature Communications, d'ici 2100, la saison des pollens pourrait débuter 40 jours plus tôt, finir 19 jours plus tard et doper la production de pollens de 40%. La hausse des températures déplace également la production de certaines espèces super-allegènes vers le nord. Nous sommes, de fait, devenu plus sensible ou plus réactif aux pollens. La rhinite allergique touche désormais un Français sur quatre, de tout âge.

Nous devons être conscients que nous vivons dans un monde de plus en plus toxique. Et la réaction que le corps développe n'est peut-être qu'un moyen d'essayer d'échapper à toutes ses substances toxiques qui nous entourent. - Thomas Marichal, Professeur de recherche en immunophysiologie, Institut Giga, Univesité de Liège.

La rhinite allergique, souvent déclenchée par le pollen (rhume des foins)

La rhinite allergique est saisonnière puisqu'elle se manifeste le plus souvent au printemps et à l'été, avec la floraison de la plante allergène (allergie pollinique). Il s'agit plus précisément d'une "erreur" du système immunitaire qui provoque, pour se défendre d'un danger "imaginaire", une réaction inflammatoire d'hypersensibilité.

Des traitements médicamenteux existent (comme les antihistaminiques) mais s'attaquent bien souvent uniquement aux symptômes alors qu'ils ne sont pas sans effets secondaires.

Ils ne modifient pas le terrain de façon physiologique : or la correction des carences micronutritionnelles, le drainage des polluants, la restauration des muqueuses digestives et respiratoires sont primordiales dans le soin de l'Allergie.

Aussi, ils sont problématiques dans le cas d'une pratique sportive de compétition de tous niveaux en ce qui concerne la lutte contre le dopage (voir l'AFLD).

La spiruline, un traitement préventif

Quand la régulation immunitaire vire aux phénomènes d'hypersensibilisation, il est recommandé d'adopter une supplémentation en micronutriments essentiels comme avec la spiruline. Par ailleurs, avec la chronicité des troubles allergiques qui crée un terrain inflammatoire, il est indispensable d'agir afin de le réduire aussi radicalement que possible.

La spiruline, selon Joëlle le Guennec, joue un rôle préventif en diminuant la sensibilité aux allergènes, et curatif en inhibant la sécrétion d'histamine, responsable de toutes les manifestations des allergies.

Une étude [1] relève en effet une baisse sensible des concentrations d'histamine et d'IgE sur les sujets ayant consommé de la phycocyanine (pigment de la spiruline). Elle exerce aussi vraisemblablement une action modulatrice sur certaines molécules de l'inflammation (cytokines).

Un essai clinique [2] mené en Turquie (en double aveugle, avec un groupe placebo) sur 129 personnes atteintes de rhinite allergique a donné des résultats prometteurs : la prise de 2 g de spiruline par jour, durant 16 semaines, a été beaucoup plus efficace qu’un placebo ayant permis de réduire considérablement les symptômes des participants (écoulement nasal, congestion nasale, éternuements, démangeaisons).
2 g de spiruline par jour suffisent - en effet - pour moduler l'activité des lymphocytes, ce qui a pour conséquence de réduire le processus de la réaction allergique.

Dans une étude [3] randomisée en double aveugle avec groupe placebo, des individus atteints de rhinite allergique ont été nourris quotidiennement avec de la spiruline pendant 12 semaines. Des cellules mononucléaires du sang périphérique ont été isolées avant et après l'expérience : les niveaux de cytokines qui sont importants pour réguler les allergies médiées par l'immunoglobuline (Ig)E, ont été mesurés. L'étude a montré qu'une forte dose de spiruline réduisait significativement les niveaux d'IL-4 (Interleukine 4) de 32 %, démontrant les effets protecteurs de cette micro-algue contre la rhinite allergique.

La complémentation alimentaire permet de restaurer l'équilibre micronutritionnel. Elle normalise la régulation des phénomènes allergiques et inflammatoires, permet aux muqueuses respiratoires et digestives de se régénérer et ainsi favoriser le retour à un fonctionnement normal du système immunitaire.

Ishii et al. [4] ont étudié l'influence de la spiruline sur les niveaux d'IgA dans la salive humaine et ont démontré qu'elle améliore la production d'IgA, suggérant son rôle central dans le système immunitaire des muqueuses.

Dans le cadre d'une étude [5] contrôlée randomisée (en simple aveugle), 65 participants souffrant de rhinite allergique ont été répartis pour prendre soit 2 g de spiruline, soit 10 mg de cétirizine pendant une durée de 2 mois. Les résultats ont montré des améliorations au niveau de la rhinorrhée (écoulement de nez), de l'obstruction nasale, de l'odorat, et du sommeil notamment. Les niveaux de plusieurs cytokines ont également été impactés par le traitement.

On conseillera d'anticiper les saisons polliniques, les bénéfices de la spiruline seront davantage mesurables sur la rhinite si une cure est initiée en amont (1 ou 2 mois avant).

Voici le témoignage d'un client (décembre 2011) :

Je souffre depuis plus de 20 ans de rhinite allergique et de sinusite. Il y a 5 ans, j'ai même du me faire opérer pour me faire enlever les polypes qui avaient envahi mon nez et mes sinus. Depuis, je ne prends aucun traitement, hormis de l'homéopathie si, de surcroît, survient un rhume. Je n'ai pratiquement jamais de goût, ni d'odorat, l'un n'allant pas sans l'autre ! J'ai systématiquement une narine très très bouchée. Je viens de faire une cure de spiruline, durant deux mois, uniquement pour renforcer mes défenses naturelles et sans penser à plus. Eh bien là !! je REVIS..... Force m'est de constater que je respire super bien, avec un nez bien débouché. De plus, j'ai retrouvé le goût et l'odorat comme je ne les avais plus depuis fort longtemps. Je n'en reviens pas ! Durant ces deux mois, je n'ai pris aucun autre traitement. Uniquement de la spiruline ! Je ne peux donc que constater les bienfaits de cette algue sur les problèmes de rhinite allergique !

Les allergies et l'asthme, même combat : la consommation de spiruline s'est révélée efficace pour soulager les symptômes de l'asthme. Consultez l'article dédié pour en savoir davantage.

Allergies et sport

Outre la génétique et les antécédents familiaux, le sport favorise les possibles allergies à cause de la respiration. Lors d'un effort, elle augmente et plus encore lorsqu'il s'agit d'un effort intense. Au repos, un homme dispose d'une fréquence de respiration de l'ordre de huit à vingt répétitions par minute, ce qui donne une ventilation de 3 à 5 litres par minute. À l'effort, la fréquence peut monter jusqu'à 50 répétitions et augmenter ainsi la ventilation jusqu'à 100 litres par minute.

L'organisme, et les poumons en particulier, captent alors tout ce qui se passe aux alentours. D'autant que, lors d'un effort, un sportif respire quasi exclusivement par la bouche qui n'applique aucun filtre contrairement à une respiration nasale. On comprend ainsi aisément qu'un cycliste sujet au pollen soutient son épisode allergique lors de la pratique de son sport, d'autant plus que le parcours emprunté par la plupart des cyclistes ou des coureurs à pied longe souvent les bois.

Chez le sportif, face à toutes ces agressions, les conséquences sont diverses, mais ont toutes pour point commun : la baisse des performances.

Anticiper et limiter les allergies

Si devancer l'allergie est la meilleure des solutions, il est le plus souvent très difficile de savoir à quel moment les symptômes arriveront. Pour mettre toutes les chances de votre côté, des conseils pleins de bon sens, mais qui méritent d'être rappelés, peuvent vous permettre de limiter les risques. Si l'on prend par exemple l'allergie au pollen :

  • Améliorez votre alimentation par de simples produits sains, en évitant les plats préparés industriels porteurs de nombreux additifs, colorants, conservateurs et édulcorants.
  • Après un entraînement en extérieur, afin d'éviter que le pollen reste accroché à vos vêtements ou vous-même, sur vos cheveux notamment, prenez le temps de bien aérer votre tenue et de vous laver les cheveux.
  • Aérez votre maison le matin ou tard le soir, moments où les pollens sont les moins présents dans l'air.
  • Concernant votre lit, évitez de faire sécher les draps après lavage en extérieur, préférez une pièce isolée.
  • Contre les acariens, lors d'un déplacement, n'hésitez pas à emmener votre propre oreiller.
  • Lavez régulièrement les coussins, les duvets et couvertures à haute température.
  • Pour vos oreillers, choisissez une matière synthétique afin d'éviter les plumes ou aime se loger les acariens.

Un calendrier des allergies

Il est possible de suivre l'évolution des allergies selon un calendrier. Certains sites rassemblent un maximum d'informations, région par région, voire ville par ville, et prévoient les stades des épisodes allergiques. C'est notamment le cas du site pollens.fr du réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA), qui analyse l'air (particules biologiques) et ses incidences sur les risques allergiques pour la population.

Les allergies sont des signaux d'alerte que notre corps nous envoie, alors écoutons les et agissons.

Essayez la spiruline

Références :



Alain Casal miniature J'explore depuis près de 20 ans les publications de la littérature scientifique qui concernent la spiruline, ses composants et plus largement, les microalgues. Je m'efforce de fournir des articles sourcés et régulièrement vérifiés en fonction des nouvelles données de la recherche.
Alain Casal - Fondateur de Spiruline France.
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