La naturopathie est la branche mère de toute la gamme de ce qu'on appelle médecines et thérapies alternatives ou non conventionnelles. Pourquoi alternatives si celles-ci sont les plus anciennes, qu'elles ont prouvé leur efficacité parfois depuis l'Antiquité ? Alternative par rapport à quoi justement ?
On parle de science "fondamentale", point sur lequel certains médecins ne sont toujours pas d'accord. Il faut comprendre que la naturopathie est dite médecine alternative ou non conventionnelle, parce qu'elle n'obéît pas toujours aux lois du raisonnement et à la méthode expérimentale de la médecine et de la science moderne.
On parle de méthode holistique, c'est-à-dire qui appréhende la personne humaine, ou le patient, de manière globale et par rapport à son environnement, ses spécificités, etc. Ceci par opposition à une médecine moderne, qui a trop tendance à découper les problématiques du patient, en spécialités : la dermatologie, la cardiologie, l'ophtalmologie, etc.
Quand on a mal au ventre, ou au bras, il faut analyser toutes les interactions possibles entre ceux-ci, les organes et l'organisme dans son ensemble. Il faut également étudier le patient en tant qu'individu : son alimentation, ses antécédents santé, son travail, sa psychologie, son mode de vie et son environnement.
Traiter autant que faire se peut avec des moyens et des produits naturels. On sait aujourd'hui que la chimie apporte des avancées incontestables à la thérapeutique, mais aussi qu'on ne peut pas totalement la maîtriser. Il est impossible d'évaluer l'ensemble des interactions ou des effets secondaires possibles liés aux molécules de synthèse.
« Appliquer les lois de la vie » veut simplement dire qu'il s'agit de rester le plus proche des véritables lois qui pilotent la vie en général et nos organismes d'êtres humains en particulier.
Nous sommes loin d'avoir exploré tous les chemins de naturopathie, mais la tendance est si forte que l'on peut penser que toute la thérapeutique humaine va se voir modifier de façon radicale, d'ici à quelque temps.
Loin de refuser catégoriquement la chimie de synthèse, il s'agirait plutôt de s'axer en priorité au plus près de mère nature, notre chère petite algue spiruline s'inscrit complètement dans cette philosophie.