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La vérité sur les troubles thyroïdiens

Des millions de personnes souffrent de prise de poids mystérieuse, de perte de cheveux, de fatigue, de brouillard cérébral, de bouffées de chaleur, de mains et de pieds froids, d'ongles fragiles, de peau sèche, d'insomnie, de troubles de la mémoire, de dépression, de troubles de la vision, de faiblesse musculaire, de symptômes ménopausiques, d'anxiété, d'étourdissement, de fourmillement etc.
Si vous êtes dans un de ces cas, il se peut que vous soyez atteint d'un trouble de la thyroïde.

Les problèmes de thyroïde sont encore largement méconnus. Même si l'on a reçu un diagnostic de thyroïdite, d'hypothyroïdie ou d'une thyroïdite d'Hashimoto, il y a de fortes chances que l'on ne reçoive pas le traitement le plus efficace, car sans une véritable compréhension des causes des maladies thyroïdiennes, les communautés médicales ne sont pas encore capables d'offrir des remèdes qui guérissent le problème fondamental.

En outre, si l'on a subi des tests de dépistage de troubles thyroïdiens puis que les résultats sont revenus à la normale, il se peut que l'on souffre encore d'une glande thyroïde sous-active ou hyperactive sans que l'on ne le sache.
Les tests thyroïdiens ne sont pas encore véritablement précis.

Dans les années à venir, les communautés scientifiques médicales auront, sans doute, les réponses pour offrir de véritables traitements aux patients... mais prenons les devants sans plus attendre.

Les véritables remèdes sont fondés sur le bon sens, enracinés dans la nature.

La notion de maladie "auto-immune" remise en cause

Nous devons être conscients de ce que la maladie thyroïdienne n'est pas. Lorsqu'il s'agit de la compréhension médicale des maladies chroniques, en particulier des maladies auto-immunes comme la thyroïdite de Hashimoto, nous devons garder à l'esprit qu'un jour, nous regarderons le présent comme un moment de l'histoire.

De nouvelles expériences améliorent au fil du temps les anciennes, des idées claires remplacent les hypothèses erronées. Ainsi, ce qui peut sembler être l'avant-garde de la pensée rationnelle aujourd'hui pourrait un jour être considéré comme dépassé à mesure que de nouveaux faits se révèlent. C'est la perspective que nous devons apporter à l'analyse des théories médicales modernes : certaines résisteront à l'épreuve du temps, d'autres non.

Actuellement, la théorie auto-immune affirme que dans certaines conditions, le système immunitaire d'une personne devient confus et commence à attaquer une partie du corps. Dans le cas de la thyroïdite d'Hashimoto, on dit aux patients que le système immunitaire produit mystérieusement des anticorps qui ciblent et endommagent la glande thyroïde comme s'il s'agissait d'une présence étrangère. Cette hypothèse ne tiendra pas dans le temps. Pourquoi ? Parce que ce n'est pas la réalité.

Le corps ne s'attaque jamais lui-même, il ne s'attaque qu'aux agents pathogènes et ça, la recherche ne l'admet pas encore. Les anticorps sont des signes qu'il y a dans le corps un virus/une bactérie que le système immunitaire tente de combattre. Ce processus d'invasion de cellules par un agent pathogène et de lutte contre cet agent pathogène par l'organisme crée de l'inflammation. Cependant, les pathogènes qui causent cette réaction physique sont habituellement indétectables par les médecins - lorsqu'un virus commence à causer une maladie chronique chez un patient, il s'encre généralement si profondément dans les organes que le virus ne se manifeste pas lors des analyses sanguines - il semble donc être un dysfonctionnement physique, le trouble est ainsi étiqueté comme "auto-immun".

Certaines sources diront que les réactions auto-immunes se produisent lorsque le corps se défend contre un déclencheur et devient confus dans le processus, incapable de faire la différence entre une présence étrangère et ses propres tissus corporels. Ce n'est pas ainsi que les déclencheurs fonctionnent. Toute activité anticorps est due au fait que ces anticorps sont dirigés contre le virus et non contre votre propre corps.

Il est également important de garder à l'esprit que même si la science a progressé, la glande thyroïde demeure en grande partie un mystère. Il n'y a pas beaucoup plus de connaissances médicales sur la thyroïde aujourd'hui qu'il y a 100 ans, ce qui rend l'étiquetage des affections thyroïdiennes auto-immunes plus facile pour la médecine. Il est difficile d'évaluer ce qui ne va pas avec un organe si l'organe lui-même est un mystère.

Lorsque la science médicale aura enfin validé la vérité sous-jacente sur l'auto-immunité, à savoir que ce n'est pas le corps qui s'attaque à lui-même, l'étude et le traitement des maladies thyroïdiennes et autres maladies chroniques pourront progresser à pas de géant.

Les troubles thyroïdiens : explications

Dans plus de 95% des troubles thyroïdiens et même le cancer de la thyroïde, le virus Epstein-Barr (EBV) en est la cause. (5% des problèmes thyroïdiens proviennent de l'exposition aux radiations dues aux radiographies pulmonaires, aux examens dentaires et/ou aux voyages en avion). Ce qui veut dire que ce n'est pas votre propre système immunitaire qui cause l'hypothyroïdie (thyroïde sous-active), l'hyperthyroïdie (thyroïde hyperactive), la thyroïdite (inflammation de la thyroïde) ou des nodules, kystes, tumeurs et lésions tissulaires de la glande thyroïde. C'est EBV.

Le virus passe par 4 stades. Dans un premier temps, l'EBV vit la plupart du temps en dormance dans la circulation sanguine, construisant tranquillement ses nombres. Au stade 2, l'EBV prend vie et provoque la mononucléose, tout en recherchant un foyer dans les organes de la personne infectée (généralement le foie et/ou la rate), où il peut retourner à l'état de dormance. Les stades 1 et 2 peuvent durer des semaines, des mois voire des années, et une personne peut ignorer complètement qu'elle est atteinte du virus; les seuls symptômes peuvent être un bref et léger grattage de la gorge et une certaine fatigue.

"Cette petite glande dans le cou fonctionne comme un centre de données pour le corps, avec son propre système de mémoire qui détient l'intelligence sur la façon de garder le corps en homéostasie."

Vient ensuite la phase 3 de l'EBV. À ce stade, le virus devient très actif et destructeur et s'installe maintenant dans la thyroïde. Le virus choisit la thyroïde parce que c'est une étoile du système endocrinien. Cette petite glande dans le cou fonctionne un peu comme un centre de données pour le corps, avec son propre système de mémoire qui détient l'intelligence sur la façon de garder le corps en homéostasie.

Il utilise cette mémoire de l'homéostasie pour transmettre des fréquences de type radio (pas encore détectées ou mesurées par la science ou la recherche médicale) qui délèguent des tâches et des responsabilités à plusieurs systèmes et organes du corps.

Lorsque l'EBV entre en scène, ce fonctionnement idéal est perturbé, ce qui a pour effet de perturber l'ensemble du système endocrinien. Pour compenser et alimenter le corps, les glandes surrénales évacuent l'excès d'adrénaline, qui est l'un des aliments préférés de l'EBV. Le virus se régale de l'adrénaline pour se renforcer, se multiplier et poursuivre sa cible ultime : le système nerveux.

Par conséquent, le  troubles thyroïdiens peuvent être un précurseur de troubles neurologiques causés par l'EBV, comme le syndrome de fatigue chronique, la fibromyalgie ou la sclérose en plaques.

Le traitement des troubles thyroïdiens

Étant donné qu'un bilan de la thyroïde n'est jamais définitif, il est probable que vous ne soyez pas réellement au courant si vous vivez avec un trouble thyroïdien ou non.

Que ce soit Epstein-Barr qui cible la glande thyroïde et cause des symptômes ou qu'il y ai une autre raison : prendre soin de sa thyroïde n'est pas seulement bon pour le système endocrinien, c'est aussi excellent pour sa santé au global.

Quid des aliments goitrigènes ?

Les légumes crucifères comme le chou, le brocoli et bien d'autres ont récemment acquis une mauvaise réputation. Il en va de même pour d'autres aliments tout à fait innocents comme les pêches, les poires, les fraises et les épinards. Ne croyez pas le battage publicitaire selon lequel ces aliments qui contiennent des soi-disant goitrigènes sont nocifs pour la thyroïde.

Aucun de ces aliments ne contient suffisamment de goitrigènes pour constituer un problème de santé. Les goitrigènes présents dans ces aliments sont liés à des substances phytochimiques et à des acides aminés qui les empêchent de nuire. Même si l'on ingérait 50 kilos de brocoli par jour, les goitrigènes ne seraient toujours pas un problème.

La thyroïde a besoin de ces aliments ; ils contiennent certains des nutriments dont la glande a le plus besoin. Alors ne faites pas attention à la mode de la nourriture anti-goitrigène !

Un point sur l'iode

De nombreuses personnes sont préoccupées par l'iode en relation avec l'hypothyroïdie et la thyroïdite d'Hashimoto. Pour comprendre si l'iode est bénéfique ou nuisible pour une personne dont la thyroïde est sous-active et/ou enflammée, il faut d'abord penser à ce qui cause le problème thyroïdien : le virus Epstein-Barr.

L'iode est un désinfectant efficace pour tuer les virus et les bactéries. Vous savez probablement qu'il était utilisé comme antiseptique pour nettoyer les plaies et prévenir les infections. Lorsqu'il se trouve dans l'organisme, que ce soit par le biais d'un régime alimentaire ou d'une supplémentation, l'iode applique cette même capacité de lutte contre les germes.

Cela signifie également qu'une personne ayant une carence en iode est plus vulnérable aux infections bactériennes et virales. Par conséquent, avec une infection thyroïdienne à l'EBV qui cause l'hypothyroïdie et/ou le syndrome d'Hashimoto, souffrir de carence en iode peut se traduire par une plus grande sensibilité à l'EBV.

La raison pour laquelle il y a confusion dans ce domaine est que lorsque l'iode atteint la thyroïde, il tue les cellules virales à un rythme accéléré, ce qui peut à son tour augmenter temporairement l'inflammation. Les patients pour qui l'EBV ne cause qu'une légère hypothyroïdie peuvent souvent bien se débrouiller avec l'iode, ce qui est bénéfique, car il peut aider à apprivoiser le virus avant qu'il n'avance au point de provoquer la thyroïdite d'Hashimoto. D'un autre côté, trop d'iode à la fois pour quelqu'un avec un haut niveau de thyroïdite (infection EBV de la thyroïde) peut être problématique parce qu'il commence à tuer nombre de cellules virales si rapidement que la réponse inflammatoire peut être trop élevée.

Cette inflammation est souvent confondue avec une réponse auto-immune. L'inquiétude générale est que l'iode provoque une surproduction d'hormones thyroïdiennes que l'organisme considère comme des envahisseurs étrangers, ce qui incite le système immunitaire à attaquer la thyroïde. Cette théorie est incorrecte ; elle ne tient pas compte du facteur le plus important, à savoir que la thyroïdite d'Hashimoto est le résultat d'une infection virale.

L'une des clés pour les personnes souffrant d'hypothyroïdie est d'éviter d'avoir une carence totale en iode. Cela ne signifie pas nécessairement une supplémentation en iode. Si vous vous demandez si la supplémentation en iode vous convient, parlez-en à votre médecin.

Les aliments bénéfique pour la thyroïde et ceux à éviter

Parmi les aliments les plus intéressants qui aident à maintenir un fonctionnement correct de la thyroïde, mentionnons la spiruline, les algues marines (nori, dulse, wakamé, etc.), le céleri, la coriandre, l'ail, les asperges, les radis, le chou vert, le chou de Bruxelles, le chou-fleur, le chou frisé, le persil, les radis, les épinards, les graines de chanvre, l'huile de coco, le varech, et la canneberge.

Peu importe le système de croyances alimentaires auquel vous adhérez, qu'il soit paléo, végétarien ou autre, ce ne sera jamais une mauvaise idée de retirer les œufs, les produits laitiers, le porc, le soja, le maïs et le gluten [1] de son alimentation lorsque l'on a un problème de thyroïde. Ces aliments ne causent pas l'inflammation, en revanche, ils nourrissent l'EBV, puis l'EBV crée l'inflammation. Avec ces aliments dans l'alimentation, le virus (et donc les symptômes thyroïdiens) peuvent continuer à croître et à prospérer.

D'une manière générale, une alimentation riche en graisses, notamment en graisses saturées, ralentit le fonctionnement de la thyroïde. [2] Il est ainsi raisonnable d'éviter les huiles et graisses animales au profit des graines oléagineuses riches en acides gras polyinsaturé.

Spiruline & thyroïde ?

spiruline et troubles de la thyroide

Nombreux sont ceux qui se demandent si la spiruline est compatible avec les problèmes de thyroïde : la réponse est oui.
Superaliment par excellence, elle est considérée comme l'un des aliments les plus complets sur le plan nutritionnel.

Cette microalgue, qui ne contient pas d'iode, possède d'innombrables utilisations dans le cadre d'une stratégie de maintien d'une bonne santé : elle contribue au bon fonctionnement du système immunitaire.

Une composition riche et adaptée :

  • du zinc : il aide à protéger le système endocrinien;
  • de la Vitamine B12 (adénosylcobalamine et méthylcobalamine) : elle renforce les zones du système nerveux et endocrinien endommagées par l'EBV;
  • du manganèse : il aide à la production de l'hormone thyroïdienne T3;
  • du sélénium : antioxydant d'importance vitale, il stimule la production de l'hormone thyroïdienne T4;
  • de l'oméga 6 : il fortifie le système endocrinien et le système nerveux;

La spiruline est également une arme pertinente contre certains effets secondaires des troubles de la thyroïde : fatigue, manque de tonus, etc.

Essayez la spiruline

Références :
  • [1] Krysiak, R., Szkróbka, W., & Okopień, B. (2019). The effect of gluten-free diet on thyroid autoimmunity in drug-naive women with Hashimoto’s thyroiditis: A pilot study. Experimental and Clinical Endocrinology & Diabetes127(07), 417-422.
  • [2] Bajaj, J. K., Salwan, P., & Salwan, S. (2016). Various possible toxicants involved in thyroid dysfunction: A Review. Journal of clinical and diagnostic research: JCDR10(1), FE01.



Alain Casal miniature J'explore depuis près de 20 ans les publications de la littérature scientifique qui concernent la spiruline, ses composants et plus largement, les microalgues. Je m'efforce de fournir des articles sourcés et régulièrement vérifiés en fonction des nouvelles données de la recherche.
Alain Casal - Fondateur de Spiruline France.
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Commentaires :

YVI dit :

Je consomme de la spiruline depuis quelques années et je m’en trouve bien.
Pas facile hélas, de convaincre les personnes fatiguées qu’elles devraient essayer. Je pense que la couleur leur fait peur et la spiruline n’étant pas prescrite par le médecin, ça ne peut pas être efficace ………!!!!!

DOUILLIET dit :

Je consomme également depuis au moins 6 ans de la spiruline ( ayant également des problèmes thyroïdiens) et franchement pour moi ce produit est incontournable (pratiquant également du sport)j’en suis vraiment adepte.

Mirah dit :

Bonjour, je prends de la spiruline depuis que j’ai su que j’avais un problème d’Hashimoto… et je ne peux que confirmer ses bienfaits, surtout au niveau de la fatigue, je ne sais pas ce que je ferai sans cet aliment… aussi en suivant le même régime décris dessus…

Eve dit :

Impressionnant, déroutant, même s’il est connu que les virus sont sournois pour notre immunité.

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